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Depuis 2019, le système d’imposition a changé : les salariés voient maintenant leur impôt sur le revenu directement prélevé à la source, sur leur bulletin de paie. Mais qu’en est-il des freelances, aussi appelés auto-entrepreneurs ? Nous vous expliquons comment s’applique pour eux le nouveau système d’imposition et surtout ce que cela change, notamment dans le réflexe d’épargne.
Freelances et impôts : les grandes lignes
Le système d’imposition repose sur un acompte prélevé tous les mois ou tous les 3 mois sur les revenus des personnes concernées. En 2019, son montant était déterminé sur la base de la déclaration effectuée au printemps 2018 sur les revenus de 2017. 2018 ayant été, pour rappel, une année dite « blanche » afin d’éviter que les contribuables paient deux fois les impôts relatifs à l’année qui a suivi la réforme fiscale. Le bénéfice réalisé en 2018 a donc simplement servi de base pour calculer les acomptes à verser en 2019, et les freelances n’ont effectivement rien eu à payer dessus !
Quelque chose à déclarer ?
Bien que le prélèvement à la source soit maintenant mis en place, notre chère déclaration de revenu annuelle est encore d’actualité. Et, comme le salarié, le freelance doit la remplir et la renvoyer pour que le calcul de ses acomptes puisse être fait. D’ailleurs, il y a tout à y gagner, puisque les crédits et réductions d’impôts sont octroyés sur la base de cette déclaration.
Pour les freelances qui sont mensualisés, l’acompte est prélevé tous les mois (sur 12 et non plus sur 10 comme auparavant) ou chaque trimestre sur leur compte. Pour ceux qui étaient aux tiers prévisionnels, le nouveau montant est calculé automatiquement par les services fiscaux.
Au jour le jour !
Les prélèvements des freelances s’adaptent quasiment en temps réel à leurs revenus, y compris lors de variations importantes. En effet, il est possible de demander aux impôts de moduler le montant de l’acompte, par exemple en cas de baisse de revenus afin de faire diminuer le montant du prélèvement, ou en cas de hausse afin – vous l’aurez compris – d’en augmenter le montant. Si l’activité s’arrête, les prélèvements cesseront également. Néanmoins, la profession de freelance permettant rarement d’avoir beaucoup de visibilité sur du moyen comme du long terme, le réflexe d’épargner régulièrement est vivement recommandé.
Et le régime réel ?
Les freelances sont imposés au régime réel uniquement si leur chiffre d’affaires ou leurs recettes sont supérieurs aux seuils fixés pour les micro-entreprises. Après 70 000 € de chiffre d’affaires et jusqu’à 238 000 €, il s’agit du régime réel simplifié ; au-delà de 238 000 € de chiffre d’affaires on passe au régime réel normal.
Dans les deux cas, il faut déposer un bilan auprès du service des impôts des entreprises (SIE) pour pouvoir déterminer le bénéfice réel de l’activité : à savoir ce qui correspond au chiffre d’affaires ou aux recettes, moins les charges supportées dans le cadre de l’activité professionnelle.
Même si le nouveau système d’imposition est censé correspondre aux revenus réels du freelance, conserver des économies sur un livret est indispensable pour anticiper en toute sérénité les flux de trésorerie et les paiements de taxes diverses, dont les impôts.
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