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Modifié le 28 décembre 2023 5 min

Comment devenir investisseur ?

Devenir un bon investisseur ne s’improvise pas. Afin de tirer profit de vos placements, il faut s'intéresser à l’économie et aux différents supports sur lesquels placer votre argent : bourse, immobilier, etc. Comment savoir sur quels supports investir en fonction de votre appétence au risque et de votre profil d'investisseur ?

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Qu’est-ce qu’un investisseur ?

Un investisseur est une personne qui met de l’argent dans des biens ou des projets en vue de dégager des profits. Il existe autant d’investisseurs que de types de placements. On peut investir dans une entreprise, dans les matières premières, les cryptomonnaies, une PME ou dans des titres de société de manière indépendante.

Les deux grands piliers : la bourse et l’immobilier

Pour se lancer sur les marchés financiers, vous devez analyser les spécificités de la Bourse. Il faudra également assimiler le fait qu’un rendement potentiel élevé s’accompagne toujours d’un risque important. Vous devez mesurer pleinement ce phénomène avant de vous lancer dans le domaine. Ensuite, prenez le temps de vous informer sur les différentes solutions disponibles. Vous pouvez, par exemple, choisir entre les actions, les obligations ou les matières premières. Outre ces produits financiers historiques, vous avez également accès à une grande diversité de fonds comme les FCP, fonds commun de placement, c’est-à-dire la mise en commun de placements financiers ou aux ETF (Exchange, Traded Funds, des tracker qui suivent la performance d’un indice boursier). Les ETF permettent d’investir, avec des frais réduits, dans des marchés entiers avec une seule valeur. En une unique transaction, ils permettent de s’exposer à un panier de titres sans s’épuiser à boursicoter. Sur le long terme, les frais ont un impact conséquent sur la performance de vos produits boursiers. Sur les ETF, les frais sont généralement réduits au maximum (5 à 10 fois moins élevés que ceux des fonds traditionnels).
Pour réussir en Bourse, vous devez définir clairement votre stratégie dès le départ. Vous saurez ainsi l’horizon d’investissements et le montant que vous êtes disposé à perdre. Si vous êtes en mesure d’assumer des risques élevés, vous pouvez miser sur des valeurs à fort potentiel, voire volatiles. Il vaut mieux choisir des produits physiques et des marchés plus stables, si vous craignez les pertes. Cela dit, ce choix se traduit par des rendements plus faibles.

L’immobilier est l’autre grand pilier à étudier si vous souhaitez devenir investisseur.
Ne vous lancez pas tête baissée dans une opération improvisée au risque de subir certains déboires (difficultés pour louer, nécessité de revoir le loyer à la baisse d’où une perte de rendement et un impact sur le plan de financement, etc.). Votre priorité : bien vous informer. Penchez-vous sur le type de logement, le marché locatif, le choix du locataire et du type de location (vide ou meublé), la fixation du loyer, le financement et le crédit, la fiscalité et les taxes, sans oublier la gestion locative. Le montant de travaux éventuels doit être aussi pris en compte.
Sur le marché, vous trouverez deux grandes familles de biens : le neuf et l’ancien. Le premier est en général 20 à 30 % plus cher que le second. Mais en termes de loyers, la différence n’est pas aussi importante. En clair : le neuf rapporte moins que l’ancien. Un écueil compensé dans une large mesure par d’importants avantages fiscaux comme le dispositif Pinel.
Vous pouvez aussi vous pencher sur des placements alternatifs comme les biens à rénover, les places de parking, voire les murs de boutique. Autre option : investir dans un logement déjà occupé. Avantages : une décote sur le prix d’achat et un locataire déjà en place qui verse des loyers. En vide comme en meublé, vous pouvez bénéficier de nombreux mécanismes pour faire baisser vos impôts : le dispositif Loc’Avantages (l’ancien Louer Abordable amélioré) qui vous accorde une réduction d’impôt qui sera plus importante si le loyer est inférieur au marché, le déficit foncier, le dispositif Pinel, le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP)…
Dernier point : comment gérer l’investissement locatif ?
Soit, vous gérez vous-même votre logement. Des dizaines de milliers de bailleurs s’occupent eux-mêmes de leur logement. Dans ce cas, vous devez bien vous informer sur tous les aspects de l’investissement locatif (fixation et perception du loyer, choix du locataire, entretien, fiscalité, etc.). Vous réalisez des économies puisque vous ne payez pas d’intermédiaire. Du coup, vous augmentez votre rentabilité. Soit, vous choisissez la gestion déléguée, vous devez alors être vigilant quant à la prestation fournie par le gestionnaire et les garanties fournies par le professionnel. Le prix, à titre indicatif, varie de 3 à 12 % des loyers hors charges en fonction des services fournis, ce qui fait forcément diminuer le rendement locatif.

 

Élaborez une stratégie d’investissement en fonction de votre profil

Vous ne tolérez pas le risque.
Vous pourrez investir en fonds en euros, dont le capital est garanti, et jusque 40% en fonds diversifiés prudent. L’objectif de performance sera de battre le taux sans risque (EURIBOR, EONIA) tout en préservant votre capital. N’hésitez pas à placer votre argent sur des livret bancaires, comme notre livret Distingo.

Vous avez un profil prudent
Vous êtes prêts à investir vos capitaux sur un panaché de classes d’actifs (monétaire, obligations, actions) mais recherchez la préservation du capital avant tout. Investissez au maximum dans 15% d’actions et couvrez le risque pris par les placements plus prudents.

Vous avez un profil équilibré
Vous souhaitez rechercher la performance à moyen terme / Long terme, et êtes prêts à affronter quelques fluctuations en vue de rechercher de la performance. Votre allocation doit être équilibrée. Au maximum 50% d’actions, des obligations et des fonds en euros, ou parts de SCPI, qui vont assurer le maintien du portefeuille dans le temps.

Vous avez un profil offensif
Vous souhaitez rechercher la performance à long terme, et êtes prêts à supporter un risque en capital en ce sens. Notre allocation consistera à chercher les meilleurs fonds du marché action, qui constitueront jusque 100% du portefeuille. Le reliquat, en fonction de la conjoncture, pourra être investit en fonds diversifiés et même en fonds en euros.

Il existe autant de profils que d’investisseurs. Vous pouvez vous faire aider par un conseiller en gestion de patrimoine qui vous proposera une stratégie patrimoniale sur mesure.

Enfin, misez sur la diversification : ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. C’est la règle d’or d’un investisseur aguerri !
Chaque placement ayant ses propres temps forts et ses périodes de repli, les associer est le meilleur moyen de s’assurer d’allier sécurité et performance pour vos investissements. En effet, une personne qui serait toujours positionnée sur le segment de marché le plus performant n’existe pas ! Les événements, notamment géopolitiques, qui peuvent être dévastateurs pour les marchés, sont imprévisibles. En revanche, combiner différentes solutions entre elles, en termes de risque et d’horizon de placement, a une forte probabilité de porter ses fruits dans la durée.

 

Les différents types d’investissements : tour d’horizon non exhaustif

– Les actions : vous détenez une partie de l’entreprise avec à la clé des gains ou des pertes. C’est donc risqué car l’entreprise peut faire faillite, mais il y a des gains potentiels à toucher si l’entreprise se développe.
– Les marchés financiers (actions et obligations, ETF (Exchange Traded Fund), PEA) : investir en bourse est un placement très risqué mais rémunérateur sur le long terme. Le profil type ? Avoir une certaine appétence au risque, sans craindre de perdre ses liquidités.
– L’immobilier : en direct ou par le biais de SCPI, via le crowdfunding ou les SIIC. L’immobilier reste moins volatile que la bourse, vous percevez des loyers, des intérêts ou des dividendes, et optimisez vos rendements en vous appuyant sur la fiscalité.
– Les ETF : ce sont des fonds d’investissement indiciel coté en bourse accessible dans un compte-titres, une assurance-vie, un PEA et certains PER. Un bon moyen de diversifier votre portefeuille avec des frais réduits.
– Les FCP : Ils sont une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts et qui est gérée par une société de gestion. Idéale pour diversifier son portefeuille. Elles sont accessibles sous certaines conditions dans un PEA et une assurance-vie et permettent de profiter d’une fiscalité avantageuse.
– Les cryptomonnaies : actifs numériques virtuels reposant sur la technologie de la blockchain. Attention : ces devises virtuelles sont extrêmement volatiles.
– Le private equity : Il consiste en une prise de participations au capital d’entreprises non cotées en Bourse, essentiellement des start-ups, des PME ou des ETI avec des besoins de financement. Accessible via les FCPR, FIP et FCPI. Le private equity est un invstissement risqué mais potentiellement très rentable si vous misez sur le bon cheval !

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