Selon une enquête Ifop réalisée en 2022 pour le FIR, le Forum pour l’Investissement Responsable, les Français sont 60% à déclarer accorder une place importante aux impacts environnementaux et sociaux de leurs placements. Parmi les sujets qu’ils souhaitent voir pris en compte, les questions environnementales et sociales arrivent en tête des préoccupations.
Mais dans la nébuleuse des offres disponibles sur le marché de l’épargne, il est parfois difficile de s’y retrouver. Alors comment s’assurer de faire le bon choix et de placer ses économies dans des produits réellement conçus pour financer des projets responsables ?
1. Les labels, une première garantie
Les certifications sont une boussole évidente pour guider les épargnants vers des produits dont les déclarations et les processus de gestion ont été validés et contrôlés par un tiers. Pour investir dans la finance durable, il est en effet préférable de choisir un fonds labellisé pour s’assurer que son patrimoine soit bel et bien investi dans l’économie verte ou solidaire.
En France, le label Greenfin garantit la qualité verte des fonds d’investissement. Créé en 2015 par le ministère de la Transition écologique et solidaire lors de la COP 21, il permet aux épargnants de placer leur argent dans des fonds prenant en compte la transition écologique et énergétique. Le label Finansol, créé dès 1997, vise quant à lui à distinguer les produits d’épargne solidaire des autres produits disponibles.
Le label ISR, qui fait figure de référence, est plus généraliste car prenant en compte des critères environnementaux mais aussi sociaux et de gouvernance. Né en 2016 et porté par le ministère de l’Économie et des Finances, son objectif est de mettre en lumière les fonds d’investissement qui respectent les principes de l’investissement socialement responsable.
2. A chaque motivation, sa solution
Il existe deux grandes catégories de fonds d’investissements responsables, chacun répondant à des principes différents. Les fonds d’investissements solidaires permettent d’investir entre 5% et 10% de l’encours dans des organismes ESUS (Entreprises Solidaires d’Utilité Sociale) ou de contribuer à des financeurs solidaires ou des fonds de microfinance. Les 90% restants sont placés sur des marchés financiers labellisés ISR. Les fonds de partage permettent quant à eux de faire un don d’une partie des revenus issus du placement à une œuvre d’intérêt général, à caractère social, humanitaire ou environnemental, tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt.
Pour les épargnants qui ne souhaitent pas placer leur argent dans un fonds, les livrets verts sont également une option tout à fait pertinente. Côté livrets réglementés, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a récemment appelé de ses vœux la transformation du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) en un Livret vert.
Plusieurs livrets proposés par les banques existent aussi. Parmi eux, le Compte à terme Distingo Green contribue à financer les prêts aux particuliers qui souhaitent acquérir un véhicule électrique des marques distribuées en France par le groupe Stellantis. L’objectif : contribuer à renouveler le parc automobile français et à réduire son impact carbone, tout en assurant un taux de rendement performant aux épargnants qui y souscrivent.
Contrairement à l’épargne classique qui ne laisse pas les clients intervenir dans le mécanisme bancaire des produits auxquels ils souscrivent, l’épargne responsable les rend acteur de leurs placements. Qu’ils poursuivent des objectifs d’ordre solidaire ou environnemental, ils savent à quelles fins leur argent est utilisé et s’assurent de contribuer, à leur échelle, à des projets éthiques.
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