Placer son argent : tout ce que vous devez savoir
Sommaire
- 1 - 1 - La Bourse est incontournable et rentable... mais irrégulière
- 2 - 2 - L'immobilier « pierre-papier » avec des SCPI
- 3 - 3 - L'investissement immobilier locatif dans le neuf
- 4 - 4 - Le crowdfunding immobilier pour la quête de bon rendement sur le court-moyen terme
- 5 - 5 - Les livrets crypto offrant un rendement de 5 %
- 6 - 6 - Le LEP, pour les revenus modestes, à 4,6 %
- 7 - 7 - Le livret Distingo, qui propose une offre de bienvenue à 3% pendant 4 mois
- 8 - 8 - Investir dans une cave et viser jusqu'à 9 % de rentabilité
1 – La Bourse est incontournable et rentable… mais irrégulière
Sur les 50 dernières années, l’indice mondial des actions a progressé de +9,5% par an en moyenne (MSCI World en euros, dividendes réinvestis).
Les secteurs sur lesquels il faut miser aujourd’hui sont les suivants :
La santé, un secteur défensif qui profitera de la multiplication des approbations de médicaments.
Les énergies renouvelables, poussées par les gouvernements des grandes puissances
Les actions de la sécurité, dopées par les tensions géopolitiques
Un ou plusieurs bons fonds actions logés dans un PEA, une assurance vie ou un PER. Mais attention, investir en bourse est une vision long terme, les marchés action au global ont fait -20 % cette année.
2 – L’immobilier « pierre-papier » avec des SCPI
Avec un rendement moyen net oscillant entre 4 % et 6 % depuis cinq ans selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), les SCPI séduisent de plus en plus les épargnants français. L’intérêt de ce placement est triple. Un, vous n’avez pas les soucis d’une gestion en direct et la multiplicité des biens achetés par la SCPI réduit les risques. Deux, les rendements affichés ces dernières années font mouche, au-dessus de 4 % en moyenne net de frais de gestion, le tout pour un risque modéré (mais non nul). Trois, c’est accessible, avec un prix de part de quelques centaines d’euros. On peut commencer par 5000 € par exemple.
3 – L’investissement immobilier locatif dans le neuf
En achetant un logement pour le mettre en location, on peut espérer obtenir un rendement entre 2 % et 8 %. En revanche, ces dernier mois, l’accès au crédit est devenu plus compliqué et plus coûteux. De plus, le Haut conseil de stabilité financière plafonne le taux d’endettement à 35 %. Les investisseurs doivent désormais disposer d’un apport personnel de près de 20 % du coût de l’opération pour boucler leur plan de financement. Cette chute non négligeable de la capacité d’endettement oblige à revoir le nombre de mètres carrés et le type de bien que l’on peut acheter. Ce peut être l’occasion pour un budget avoisinant 100 000 euros d’investir dans les résidences étudiantes, qui offrent un rendement autour de 4 %.
4 – Le crowdfunding immobilier pour la quête de bon rendement sur le court-moyen terme
Le crowdfunding immobilier démocratise l’investissement dans la pierre en permettant à tout intéressé d’investir dans une opération immobilière via les sites de crowdfunding agréé par l’Autorité des Marchés Financiers. Avec un ticket d’entrée généralement de 1 000 euros, le crowdfunding immobilier rend accessible l’investissement à tout particulier désireux de faire fructifier son épargne à court terme.
Avec un rendement annuel moyen de 9,21 %, le crowdfunding immobilier confirme son attractivité selon les chiffres établis par le baromètre Fundimmo / HelloCrowdfunding. L’absence de frais de souscription et de gestion pour l’investisseur couplé à un processus de souscription 100 % digitalisé favorise l’attractivité de ce placement. D’autre part, le nombre croissant d’opérateurs immobiliers ayant recourt à ce mode de financement alternatif justifie également le dynamisme du secteur. Malgré les nombreux atouts et un taux de défaut inférieur à 0,1 %, l’investisseur doit néanmoins prendre connaissance des risques liés à ce placement et étudier la documentation sur chaque projet.
5 – Les livrets crypto offrant un rendement de 5 %
En France, les offres se développent. Jusqu’alors, pour investir sur le bitcoin, l’ether ou toute autre devise numérique, il fallait passer des ordres d’achat et de vente sur une plateforme de courtage enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des marchés financiers, tels que Coinhouse, Bitpanda…
Désormais, la start-up Coinhouse propose un livret Crypto rémunéré 5 % par an, accessible à partir de 50 000 dollars (environ 43 200 euros). Ce placement est cependant loin d’être sécurisé. Les capitaux versés sur ce livret sont convertis en tether, une cryptomonnaie indexée sur le dollar. Le courtier se charge de les faire fructifier et garantit son taux pendant trois mois seulement, durée durant laquelle les fonds sont bloqués. Vous n’êtes pas assuré de retrouver votre mise à l’échéance.
6 – Le LEP, pour les revenus modestes, à 4,6 %
Seulement la moitié des personnes éligibles possèdent ce produit d’épargne. Pourtant, son taux bien plus élevé que le livret A : 2% versus 4,6 % pour le LEP est un vrai rempart contre l’inflation pour les ménages modestes. Il est un placement garanti, défiscalisé avec un taux d’intérêt attractif alors que l’inflation est au plus haut ! Impossible, direz-vous ? Il existe pourtant ! Avec une seule condition pour en ouvrir un : ne pas dépasser les plafonds de revenus fixés selon le nombre de parts de quotient familial. Ainsi, une personne célibataire résidant en métropole ne doit pas gagner plus de 20 297 € par an.
Le titulaire d’un LEP peut y déposer jusqu’à 7 700 €, effectuer des retraits quand bon lui semble, le tout avec un taux d’intérêt fixé à 4,6 % depuis le 1er août. Pourtant, le LEP, limité à un par foyer fiscal, demeure sous-utilisé. Selon le dernier rapport de la Banque de France sur l’épargne réglementée, il n’y avait que 7 millions de ces livrets ouverts alors que 15 millions de personnes y sont éligibles. Jusqu’à l’an passé, le titulaire du LEP devait chaque année produire auprès de sa banque son avis d’imposition pour s’assurer du respect des plafonds de revenus. Désormais, les établissements financiers vérifient directement auprès de la Direction générale des finances publiques. Et les Français éligibles ont reçu un mail pour les inciter à sauter le pas.
7 – Le livret Distingo, qui propose une offre de bienvenue à 3% pendant 4 mois
Les « super livrets » sont des produits d’épargne dont le taux d’intérêt n’est pas réglementé par l’État. Le rendement de ces livrets bancaires varie donc d’un établissement bancaire à un autre. Disponibles en permanence, ils ne sont pas soumis à un plafond de dépôts et sont fiscalisés. Le taux est très souvent boosté sur les premiers mois, ce qui rend le super livret très intéressant si l’on a une grosse somme à placer sur une courte période. En revanche, si vos livrets A et LDD ont atteint leur plafond, il est intéressant de garder son super livret sur le long terme même lorsque le taux devient moins attractif.
Au moment de choisir votre livret, vérifier bien qu’une gestion en ligne de soit possible et que vous disposez d’une carte de retrait gratuite.
En ce moment, le livret bancaire Distingo propose une offre de bienvenue : un taux de 3 % pendant les quatre premiers mois. Le plafond est limité à 10 000 000 d’euros. Idéal pour placer une somme importante sur une courte durée ! (voir les mentions légales)
8 – Investir dans une cave et viser jusqu’à 9 % de rentabilité
Un grand nombre de citadins se trouvent dans l’obligation de louer un espace supplémentaire, afin de pouvoir stocker une partie de leur mobilier. Il y a une explosion de la demande dans les grandes villes. Preuve en est, selon la plateforme Jestocke.com, la demande locative pour les caves situées dans les grandes métropoles, en un an, ne cesse d’augmenter : +5% à Lyon, + 12 % à Paris et + 15 % à Bordeaux.
Dans ce contexte, investir dans une cave a tout d’une bonne affaire, d’autant plus que ce type de bien reste accessible aux investisseurs disposant d’une enveloppe restreinte. À Paris, il faut débourser 2800 euros le mètre carré en moyenne pour acquérir une cave. Un prix moyen en hausse, puisqu’il s’élevait à 2650 euros, en 2020. Dans les XI°, XVII° et XX° arrondissements, on atteint les 12% de rentabilité ! À l’échelle nationale, la rentabilité d’une cave dans les grandes métropoles est comprise entre 6 et 9%.
puis 2,50% ensuite
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