L’or, nouvelle valeur refuge
1 – Épargner : les bonnes questions à se poser
Les produits de placement abondent : livrets d’épargne – placements boursiers et autres achats d’actifs financiers – assurance vie – épargne salariale – épargne retraite – investissements immobiliers – vins – Forex, etc. Mais aucun produit ne réunit toutes les qualités. Un placement ne peut pas avoir un fort rendement et être peu risqué. Il va falloir choisir !
Les questions à se poser pour définir ses critères de choix :
- La disponibilité : L’argent placé est-il disponible ? Y a-t-il ou non des pénalités en cas de retrait de cet argent ?
- Le rendement : Combien cela va-t-il rapporter ? Ce rendement peut provenir, selon les cas, de deux sources : une rémunération régulière (intérêts) ou une rémunération lors de la vente du produit financier, en cas de plus-values.
- Le risque : Quelle est la sécurité du placement ? Son rendement est-il garanti ou au contraire existe-t-il un risque de perte ? Est-ce que vous êtes sûr de récupérer votre capital de départ ? Quelle est votre tolérance au risque ?
- La simplicité : Est-il facile d’accès ? Réclame-t-il des compétences particulières pour comprendre ses mécanismes et pour le gérer au mieux ?
Ensuite déterminez précisément votre motivation d’épargne. Vous pouvez bien sûr en avoir plusieurs :
- Mettre de l’argent de côté pour constituer une réserve en cas de coup dur : accident, problème de santé, perte d’emploi… C’est ce qu’on appelle le motif de précaution. Dans ce cas, essayez de privilégier les critères de sécurité et de disponibilité. Le critère de rendement est moins important. C’est par exemple le cas du livret A.
- Mettre de l’argent de côté pour réaliser un projet, un achat impossible à réaliser avec son revenu courant (équipement du logement, vacances, achat de voiture, achat d’un logement…). Pour l’achat d’une maison par exemple, le PEL est une très bonne option. Épargner pour constituer ou transmettre un capital ou une rente (épargne retraite, transmettre un patrimoine, aider ses enfants…). Dans ce cas, le critère rendement est important. La prise de risque avec un placement en action sur plus de 10 ans est une bonne stratégie.
Une fois vos critères en tête (ex : peu de risques, simple et argent liquide) et votre besoin d’épargne défini (précaution, achat, transmission, etc.) et vous pouvez vous pencher sur le choix de votre compte épargne.
2 – Bien choisir où placer son argent
A) L’épargne de précaution : le placement numéro
Le livret A
Le plus populaire car accessible à tous, y compris les mineurs et les personnes morales à but non lucratif. Il est le produit historique de la Caisse d’Épargne. Aujourd’hui distribué par toutes les banques, c’est un produit sans risque, avec un capital garanti et un taux de rémunération fixé par l’État. Le livret A est liquide et ne subit aucune fiscalité. Son taux d’intérêt est passé de 0,5 % à 1 % le 1er février 2022 et il existe un plafond de 22 950 Euros.
Le livret bancaire
Les « super livrets » sont des produits d’épargne dont le taux d’intérêt n’est pas réglementé par l’État. Le rendement de ces livrets bancaires varie donc d’un établissement bancaire à un autre. Disponibles en permanence, Ils ne sont pas soumis à un plafond de dépôts et sont fiscalisés. Le taux est très souvent boosté sur les premiers mois, ce qui rend le super livret très intéressant si l’on a une grosse somme à placer sur une courte période. En revanche, si vos livrets A et LDD ont atteint leur plafond, il est intéressant de garder son super livret sur le long terme même lorsque le taux devient moins attractif.
Le Livret DISTINGO propose en ce moment une offre de bienvenue avec un taux promotionnel de 3 % pendant 3 mois. Avec toujours un plafond à 10 millions d’euros. voir nos mentions légales
B) Investir dans l’immobilier
Le PEL pour sécuriser un taux d’emprunt préférentiel
Pour vos futurs achats immobiliers, l’investissement dans un PEL peut être intéressant. Avec un ticket d’entrée à 225 euros et des versements minimum de 45 euros par mois, le PEL permet de mettre de côté mensuellement, sur une période de 4 à 15 ans, pour investir dans un projet immobilier. Plafonné à 61.200 euros, un PEL rapporte environ 1% brut. L’argent que vous y placez ne doit pas y être retiré avant 4 ans, sous peine de clôture du compte. Le PEL permet de bénéficier d’un avantage important : vous pouvez profiter d’un taux d’emprunt immobilier préférentiel de 2,20% pour un montant maximum de 92 000 euros. Bien évidemment, le futur propriétaire devra vérifier si ce taux proposé est plus flatteur que celui de la banque prêteuse.
La SCPI pour investir dans la pierre papier
Investir dans l’immobilier n’est pas réservé uniquement aux personnes qui gagnent bien leur vie. Investir son patrimoine en prenant part à une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est tout à fait possible, même avec un petit budget. Ces sociétés vous permettent d’acheter les parts d’un patrimoine immobilier, et non pas directement le bien. Vous investissez dans la pierre en vous libérant des contraintes liées à la gestion, à l’entretien et aux coûts qu’engendre l’achat d’un appartement ou d’une maison. Vous touchez ensuite le montant du loyer qui correspond aux parts que vous avez achetées, et bénéficiez de la plus-value lors de la revente. L’investissement en SCPI s’envisage sur le long terme.
L’assurance vie : placement incontournable
À tort, beaucoup de personnes estiment que l’assurance-vie ne concerne que les personnes âgées. Et pourtant ! En tant que jeune actif, voire avant, l’assurance-vie se présente comme un placement très avantageux pour se constituer une épargne rentable sur le long terme. Sa fiscalité devient optimale à partir de 8 ans. Il vaut mieux l’ouvrir le plus tôt possible ! Pour rappel, l’assurance-vie peut se composer de fonds en euros dits « sans risques », ou de fonds en actions/obligations qui comportent davantage de risques, mais pouvant rapporter davantage.
Épargner pour préparer sa retraite
Certes, on n’a pas envie de penser à la retraite à 25 ans, mais la préparer jeune présente pourtant de nombreux avantages. En effet, ce placement permet de faire fructifier des dividendes et intérêts sur une longue période, tout en bénéficiant d’une déduction fiscale aux versements, ou d’une fiscalité allégée à la sortie. Même si il est encore temps à 50 ans d’ouvrir un PER et de faire fructifier son épargne !
Avec le PER, votre épargne est bloquée jusqu’à la retraite. Soyez rassuré cependant, car une sortie anticipée du contrat est possible en cas d’acquisition de la première résidence principale ou de fin d’indemnisation à la suite d’une période de chômage. Tout comme l’assurance vie, le PER propose un fonds sécurisé en euros, ainsi que des unités de compte permettant d’investir en obligations, en actions, en SCPI, en trackers, selon les modalités du contrat souscrit.
Il existe également un PER disponible en entreprise et alimenté par l’épargne salariale. Vous pouvez alors, en tant que salarié, profiter d’un abondement (versement complémentaire payé par l’employeur en plus de la participation, intéressement, et/ou versements volontaires).
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