Achat immobilier : tout savoir avant de vous lancer
Sommaire
- 1 - Pourquoi investir dans l'immobilier aujourd'hui ?
- 2 - Comment investir dans l'immobilier ? Les options possibles
- 3 - Investir dans l'immobilier avec un petit budget
- 4 - Financer son investissement immobilier
- 5 - Fiscalité et dispositifs pour optimiser son investissement
- 6 - Où investir dans l'immobilier en 2025 ?
- 7 - Les étapes clés pour réussir son investissement immobilier
- 8 - Investir dans l'immobilier quand on est jeune ou débutant : par où commencer ?
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Un placement tangible et sécurisé
Investir dans l’immobilier est considéré depuis des décennies comme l’un des placements les plus sûrs. Contrairement aux marchés financiers, où les valeurs fluctuent parfois brutalement, la pierre reste un actif tangible, dont la valeur repose sur un besoin fondamental : se loger. En 2025, dans un contexte d’inflation persistante et de taux immobiliers stabilisés, l’immobilier apparaît comme une valeur refuge.
Même si le marché connaît des cycles (hausse ou correction), la tendance longue reste positive : la demande en logement ne cesse d’augmenter, en particulier dans les grandes métropoles et certaines villes moyennes dynamiques. L’avantage d’investir dans l’immobilier est qu’un bien peut également être transmis, rénové, amélioré… Il n’est pas figé et conserve une utilité sociale, ce qui le rend particulièrement attractif pour sécuriser un patrimoine.
Un levier puissant de constitution de patrimoine
L’un des atouts majeurs d’investir dans l’immobilier est l’effet de levier du crédit. Là où un placement boursier nécessite d’investir son propre capital, l’immobilier permet d’acheter un bien d’une valeur importante en mobilisant seulement une partie de son épargne, voire aucune. La banque finance le reste, et ce sont les loyers des locataires qui remboursent en grande partie les mensualités.
Par exemple, avec un apport de 20 000 €, un investisseur peut acquérir un appartement à 200 000 €, financé par un crédit. Si ce bien prend 2 % de valeur par an, la plus-value s’applique sur la totalité du bien et non uniquement sur l’apport initial. C’est l’effet boule de neige : en quelques années, vous possédez un patrimoine dont la valeur nette est bien supérieure à vos fonds propres investis.
Une source de revenus complémentaires (voire principaux)
En plus de la valorisation à long terme, investir dans l’immobilier procure des revenus immédiats. Ces loyers peuvent compléter vos revenus salariaux, servir à constituer une épargne de sécurité, ou même remplacer totalement votre salaire si vous multipliez les investissements. De nombreux investisseurs choisissent d’investir dans l’immobilier locatif comme moyen de préparer leur retraite et de garantir un revenu passif régulier.
Comment investir dans l’immobilier ? Les options possibles
L’investissement locatif (location nue ou meublée)
Le locatif reste la voie royale. Deux choix s’offrent à vous :
La location nue : le bail est plus stable (3 ans renouvelables), les locataires restent plus
- longtemps, mais la fiscalité (revenus fonciers) est plus lourde.
- La location meublée : elle bénéficie d’un cadre fiscal avantageux avec le statut LMNP (amortissement possible du bien et des meubles). Le turnover est plus élevé, mais la rentabilité souvent meilleure.
Certaines variantes existent : la location saisonnière (Airbnb, Booking), la colocation ou encore la location étudiante. Chacune a ses avantages fiscaux et pratiques.
L’achat de sa résidence principale
De nombreux Français commencent par investir dans l’immobilier en achetant leur résidence principale. C’est un investissement sécuritaire : au lieu de payer un loyer à fonds perdu, vous remboursez un bien qui vous appartient. Même si ce n’est pas toujours l’opération la plus rentable en termes de cash-flow, elle représente une étape clé dans la constitution d’un patrimoine immobilier.
La pierre-papier : SCPI, SIIC, crowdfunding
La pierre-papier permet d’investir dans l’immobilier sans acheter directement un logement.
- Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) collectent les fonds d’investisseurs pour acquérir et gérer un parc immobilier locatif (bureaux, commerces, résidences de santé…). Accessible dès quelques centaines d’euros, la SCPI offre une diversification immédiate.
- Les SIIC (sociétés d’investissement immobilier cotées), cotées en Bourse, permettent d’investir dans de grands portefeuilles immobiliers. Elles sont parfois éligibles au PEA, offrant un cadre fiscal intéressant.
- Le crowdfunding immobilier consiste à financer des projets de promotion (construction, rénovation). Les rendements peuvent dépasser 8 %, mais le risque est plus élevé car lié à la réussite du projet.
Les investissements alternatifs (viager, colocation, parking…)
Investir dans l’immobilier ne se limite pas à l’appartement ou à la maison. De nombreux investisseurs se tournent vers des actifs alternatifs :
- Parking et box : faible ticket d’entrée, gestion simple, rentabilité intéressante.
- Colocation : plus rentable qu’une location classique, mais demande une gestion active.
- Viager : acheter un bien occupé à prix réduit, en échange d’une rente versée au vendeur.
Immobilier géré : résidences étudiantes, seniors, EHPAD. Ces investissements
- s’accompagnent souvent de baux commerciaux sécurisés.
Investir dans l’immobilier avec un petit budget
Est-ce possible d’investir avec 1 000 € ou 5 000 € ?
La croyance selon laquelle il faut être riche pour investir dans l’immobilier est fausse. Grâce à la pierre-papier, vous pouvez investir dans l’immobilier avec seulement 1000 €. Certaines SCPI acceptent des souscriptions dès 200 € la part. Avec 5 000 €, vous pouvez diversifier entre plusieurs supports : une SCPI, un projet de crowdfunding, voire un apport pour un petit studio financé par crédit.
Les solutions sans apport (crédit, effet de levier, aides)
Il est tout à fait possible de se lancer dans l’investissement immobilier en France sans apport. Certaines banques financent 110 % du projet (prix d’achat + frais de notaire). L’essentiel est de présenter un dossier solide avec des revenus stables et une bonne gestion financière. Les aides (comme le prêt à taux zéro pour la résidence principale) permettent aussi de réduire l’effort initial. De plus, certaines collectivités locales proposent des subventions pour la rénovation énergétique, qui peuvent être intégrées dans le financement global.
SCPI à partir de quelques centaines d’euros
De nombreux courtiers proposent des SCPI accessibles dès quelques centaines d’euros. Elles constituent une excellente porte d’entrée pour les étudiants, jeunes actifs ou épargnants prudents souhaitant tester l’investissement immobilier. Une fois familiarisé, vous pouvez augmenter progressivement votre exposition, sans risque de blocage de trésorerie.
Financer son investissement immobilier
Obtenir un crédit immobilier et choisir le bon prêt
Le financement est la clé de tout projet d’investissement immobilier. En 2025, les taux de crédit se sont stabilisés après plusieurs années de hausse. Cela ouvre à nouveau la porte aux investisseurs qui souhaitent utiliser l’effet de levier du crédit pour investir dans l’immobilier.
Pour réussir son financement, il est essentiel de comparer les offres : taux fixe ou variable, durée d’emprunt (15, 20 ou 25 ans), mensualités adaptées à votre budget. Plus la durée est longue, plus le coût total du crédit est élevé, mais plus la mensualité est faible, facilitant l’autofinancement par les loyers.
Les banques analysent également le taux d’endettement (33 à 35 % maximum en général) et le reste à vivre. Un investisseur doit donc présenter un dossier solide, avec des revenus stables, une épargne de précaution et une bonne gestion financière.
L’importance de l’assurance emprunteur
Souvent négligée, l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 30 % du coût total du crédit
immobilier. Depuis la loi Lemoine, il est possible de changer d’assurance à tout moment, ce qui permet d’économiser plusieurs milliers d’euros sur la durée d’un prêt. Choisir une délégation d’assurance (au lieu de celle proposée par la banque) peut réduire fortement la facture, tout en conservant une couverture adaptée.
Le principe d’autofinancement
Un projet d’investissement immobilier bien calibré doit tendre vers l’autofinancement : les loyers couvrent au moins les mensualités de crédit, les charges et les impôts. Certains investisseurs visent même un cash-flow positif : un surplus de trésorerie chaque mois, qui permet de réinvestir rapidement.
Exemple :
- Prix du bien : 150 000 €
- Loyer mensuel : 700 €
- Mensualité de crédit : 600 €
- Charges + taxe foncière : 80 €
➡ Résultat : cash-flow positif de 20 € par mois.
Même si ce chiffre semble modeste, il prouve que l’investissement ne coûte rien à l’investisseur et s’auto-finance. Sur 20 ans, ce sont les locataires qui auront payé la quasi-totalité du bien.
Apport personnel ou pas : avantages et limites
Investir dans l’immobilier avec ou sans apport reste une question fréquente.
- Avec apport : meilleure négociation auprès des banques, mensualités plus faibles, coût global du crédit réduit.
- Sans apport : effet de levier maximal, possibilité de multiplier les acquisitions, mais mensualités plus lourdes et conditions d’octroi plus strictes.
En 2025, de nombreux investisseurs préfèrent conserver leur épargne pour d’autres projets (SCPI, actions, liquidités de sécurité) et privilégier l’investissement immobilier sans apport.
Fiscalité et dispositifs pour optimiser son investissement
Tableau comparatif des dispositifs fiscaux
Dispositif | Conditions | Avantage fiscal | Durée d’engagement |
Pinel+ | Logement neuf en zone tendue, plafonds de loyers et ressources | Réduction d’impôt jusqu’à 17,5 % | 6, 9 ou 12 ans |
Denormandie | Logement ancien avec travaux dans certaines zones | Réduction d’impôt similaire au Pinel | 6, 9 ou 12 ans |
LMNP | Location meublée, amortissement possible | Amortissement du bien et du mobilier, fiscalité allégée | Aucune obligation de durée |
SCPI | Placement collectif dans un parc immobilier | Revenus fonciers (fiscalité optimisable via SCPI internationales) | Liquidité limitée, dépend de la société de gestion |
Les dispositifs de défiscalisation (Pinel, Denormandie, LMNP…)
L’État continue d’encourager l’investissement immobilier via différents dispositifs :
- Loi Pinel+ : applicable jusqu’en 2024 puis recentrée en 2025, elle permet une réduction d’impôt jusqu’à 17,5 % du montant investi dans un logement neuf, en échange d’une location encadrée.
- Denormandie : concerne les logements anciens à rénover, situés dans certaines zones, avec une réduction d’impôt proche de celle du Pinel.
- LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) : idéal pour la location meublée, il permet d’amortir le bien et les meubles, réduisant ainsi fortement l’imposition.
Ces dispositifs transforment l’immobilier non seulement en source de revenus, mais aussi en outil d’optimisation fiscale.
Le statut LMNP / LMP
- LMNP : adapté aux particuliers qui perçoivent moins de 23 000 € de loyers par an, il est accessible et fiscalement attractif.
- LMP (Loueur Meublé Professionnel) : statut professionnel pour ceux qui dépassent ce seuil, avec des avantages (exonération d’IFI, possibilité de déduire certaines charges sociales) mais aussi des obligations comptables.
En 2025, de nombreux investisseurs dans l’immobilier choisissent de rester en LMNP, car il combine simplicité et avantages fiscaux.
SCPI et fiscalité des revenus
Les revenus de SCPI sont imposés comme des revenus fonciers classiques. Cela peut être lourd pour les contribuables fortement imposés. Cependant, certaines SCPI investies à l’étranger bénéficient d’accords fiscaux, permettant de réduire la pression fiscale. Par exemple, choisir une SCPI investie en Allemagne ne supporte pas la même fiscalité qu’une SCPI 100 % française. Bien choisir sa SCPI est donc essentiel pour optimiser la rentabilité nette.
Les SIIC et le PEA : un investissement immobilier en Bourse
Les SIIC (sociétés foncières cotées) sont une autre façon d’investir dans l’immobilier tout en profitant des avantages de la Bourse. Elles distribuent la majorité de leurs bénéfices sous forme de dividendes.
L’avantage ? Elles peuvent être logées dans un PEA (Plan d’Épargne en Actions), ce qui permet d’éviter l’imposition des dividendes après 5 ans (hors prélèvements sociaux). Une manière efficace de mixer immobilier et Bourse dans une seule stratégie patrimoniale.
Où investir dans l’immobilier en 2025 ?
Les meilleures villes et régions pour investir
Le choix de la localisation est le critère numéro un dans un investissement immobilier. En 2025, certaines villes tirent leur épingle du jeu :
- Grandes métropoles : Lyon, Toulouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Montpellier restent attractives, même si les prix sont déjà élevés.
- Villes moyennes dynamiques : Angers, Brest, Tours, Reims, Le Mans offrent un excellent compromis entre prix d’achat abordables et demande locative forte.
- Zones frontalières : Strasbourg (proximité Allemagne), Lille (proximité Belgique) bénéficient d’un dynamisme économique et démographique.
Ces villes cumulent croissance démographique, universités, bassin d’emplois et projets d’infrastructures, critères intéressants pour investir dans l’immobilier.
Zones à éviter ou à surveiller
Investir dans des villes où les prix sont trop élevés par rapport aux loyers (ex : Paris intra-muros) réduit considérablement la rentabilité. Les rendements y sont souvent inférieurs à 3 %. De même, certaines zones rurales manquent de dynamisme économique et présentent un risque de vacance locative. L’investisseur doit donc analyser attentivement la demande locale avant de se lancer dans un investissement immobilier.
Immobilier secondaire : bord de mer, montagne, campagne
Investir dans une résidence secondaire est aussi une option pour investir son argent dans l’immobilier. Louée en saisonnier (Airbnb, location de vacances), elle peut générer d’excellents revenus, surtout dans les zones touristiques :
- Bord de mer (Bretagne, Pays basque, Méditerranée).
- Montagne (Alpes, Pyrénées, stations de ski).
- Campagne (maisons de charme, gîtes, locations de courte durée).
Attention cependant à la réglementation locale, qui peut limiter les locations de courte durée dans certaines villes touristiques.
Les étapes clés pour réussir son investissement immobilier
1. Faire le point sur son patrimoine et ses objectifs
Avant de se lancer, il est essentiel de définir clairement ses objectifs : recherche de revenus complémentaires, constitution d’un patrimoine pour la retraite, défiscalisation, ou encore transmission à ses enfants. Cette étape permet de savoir si l’on doit privilégier un investissement locatif, une résidence secondaire, ou encore la pierre-papier.
2. Définir un projet et un budget
Un bon investisseur ne se lance pas à l’aveugle. Il doit déterminer :
- son budget d’acquisition,
- sa capacité d’emprunt,
- le type de bien adapté (studio, T2, maison, SCPI, parking, etc.).
Simuler plusieurs scénarios lorsqu’on investit dans l’immobilier (avec ou sans apport, en fonction des taux d’intérêt, des loyers potentiels) aide à sécuriser son projet.
3. Rechercher un bien et analyser sa rentabilité
La recherche d’un bien immobilier demande du temps. Les critères principaux :
- Emplacement : proximité des transports, universités, bassins d’emploi.
- Prix au m² : comparer avec le marché local.
- Demande locative : forte dans certaines zones tendues.
Il faut ensuite calculer la rentabilité brute et nette :
- Rentabilité brute = (Loyer annuel / Prix d’achat) × 100.
- Rentabilité nette = (Loyer annuel – charges – impôts) / Prix d’achat × 100.
Un rendement brut de 6 % peut descendre à 3 % net après fiscalité et charges. L’investisseur doit donc bien anticiper avant un achat immobilier.
4. Monter le dossier de financement
Un bon dossier rassure les banques. Il doit comporter :
- bulletins de salaire, avis d’imposition, relevés bancaires,
une présentation claire du projet (prix, loyer attendu, rentabilité),
- un plan de financement détaillé.
Un courtier immobilier peut être un allié précieux pour obtenir le meilleur taux.
5. Signer l’acte d’achat et mettre en location
Après la promesse de vente et le passage chez le notaire, l’investisseur devient officiellement propriétaire. La mise en location doit être anticipée : choisir le bon type de bail, fixer un loyer compétitif, réaliser les diagnostics obligatoires (DPE, électricité, gaz, etc.).
6. Gérer ou déléguer la gestion locative
Deux choix s’offrent à vous :
- Gérer soi-même : plus rentable, mais demande du temps (sélection des locataires, états des lieux, gestion des impayés).
- Confier à une agence : la gestion est déléguée, moyennant 5 à 10 % du loyer.
Pour les investisseurs qui souhaitent multiplier les biens, la gestion déléguée peut s’avérer judicieuse.
Investir dans l’immobilier quand on est jeune ou débutant : par où commencer ?
Comment se former gratuitement (PDF, livres, vidéos)
De nombreux jeunes pensent qu’investir son argent dans l’immobilier est réservé aux personnes fortunées. Pourtant, il existe une multitude de ressources gratuites pour se former et trouver de précieux conseils en investissements immobiliers :
- Blogs spécialisés, guides PDF disponibles sur les sites de banques et de courtiers.
- Chaînes YouTube d’investisseurs partageant leurs expériences.
- Podcasts et forums d’échanges entre investisseurs.
- Des conseils en ligne comme le Mag Distingo qui donne de précieux conseil pour gérer son argent et ses investissements
Se former permet d’éviter les erreurs classiques et de développer une vision stratégique.
Les erreurs fréquentes des débutants à éviter
Quand on souhaite investir dans l’immobilier, plusieurs erreurs sont à éviter :
-
- Sous-estimer les charges (taxe foncière, charges de copropriété, travaux).
- Mal évaluer la demande locative : acheter un bien dans une zone où il sera difficile de trouver un locataire.
- Se laisser emporter par l’émotion : un investissement doit se baser sur des chiffres, pas sur un coup de cœur.
- Ignorer la fiscalité : elle peut réduire drastiquement la rentabilité si elle n’est pas anticipée.
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